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SITUATION
GEOGRAPHIQUE
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Gros bourg rural de 1760 habitants, auquel deux hameaux, Lugné et Réals, sont rattachés, Cessenon-sur-Orb est le pôle attractif pour les communes qui l'entourent, toutes à moins de 9 kms (Cazedarnes, Causses et Veyran, Saint-Nazaire de Ladarez, Roquebrun, Ceps, Prades-sur-Vernazobre). Cessenon est aussi à mi-chemin des premiers contreforts des Cévennes (Le Caroux et les monts de l'Espinouse) et du littoral méditerranéen (Valras-Plage à 30 kms).

A une altitude de 51 mètres, 80 à la Tour, Cessenon-sur-Orb est traversé par l'Orb, fleuve de 145 kms qui s'étire le long des remparts pour se resserer en aval. Célèbre pour ses rapides, des compétitions de canoë-kayak internationales y sont organisées.

ACCES

Par route : Autoroute A9 sortie Béziers Ouest (prendre à droite direction St Pons), Maureilhan, Cazouls les Béziers et Cessenon-sur-Orb.

Par Air : Aéroports de Montpellier (à 90 kms) et Béziers (à 35 kms)

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HISTORIQUE

Cessenon-sur-Orb, blotti à flanc de colline sur une boucle de l'Orb, est une des plus anciennes cités du Languedoc.
Autrefois capitale d'une châtellenie de 30000 hectares, Cessenon ne compte plus aujourd'hui que 1760 habitants pour une superficie de 3750 hectares.

L'origine de son nom : Celtique ou Ibère.
A mi-chemin des premiers contreforts des Cévennes et du littoral Méditerranéen, Cessenon possède une beauté naturelle d'une part (le maquis et la garrigue se côtoient en donnant une multiplicité et une diversité d'essences porteuses d'agréables senteurs tel le châtaignier, le chêne vert, l'arbousier ou le genévrier), et une situation stratégique d'autre part.
Aussi conquêtes et occupations se succédèrent et de nombreuses traces de ces époques diverses sont encore aujourd'hui apparentes :
- Epoque Préhistorique (dolmen, tumulus, silex)
- Epoque Wisigothe et Sarrazine (lieux dits " Maurerie, Sarrazy ", tombes musulmanes, norias, chadouf)
- Epoque Romaine (amphores, sépultures, fragment de bas relief funéraire, villa)
Ce n'est cependant qu'en l'an 973 après une étude de notre cartulaire que la confirmation de son ancienneté nous est révélée.

Garsinde, veuve du comte de Toulouse donne son château à l'abbaye de Saint Pons.
De Garsinde à sa fille Adelaïde, de Aton IV à sa femme Cécile de Provence, de Raymond de Trencavel à Hugues de Cessenon, seigneurs et rois convoitèrent notre village.
Mais au XIIIè siècle la guerre n'épargne pas Cessenon. Les Cathares ou Albigeois, Hérétiques occupaient le Midi de la France. Le pape Innocent III fait alors prêcher une croisade contre eux et en 1229 une armée conduite impitoyablement par Simon de Montfort, puis par Louis VIII opposa les croisés du Nord aux Seigneurs du Midi. La période féodale se termine par le rattachement du Languedoc au domaine royal, la période royale commence.

En 1247, Saint Louis donne la Seigneurie de Cessenon au Sénéchal de Carcassonne Hugues d'Arcis. Pour Cessenon commence une époque néfaste opprimée par les baillis, les épidémies (la peste), les intempéries (destruction par le froid de la vigne et des oliviers).

Au début du XVIè siècle, une vrai dynastie de châtelains héréditaires, les Fraissinet de Vessas voit le jour. Le village se relève, cependant le château pris et repris à plusieurs époques subit de nombreux outrages. Le passage des soldats équivaut chaque fois à un fléau dévastateur. Les plus grandes mutilations lui sont infligées notamment en 1582 au cours des guerres de religion par les hommes du capitaine Bacon et en 1585 par Henri de Joyeuse.

Les villageois, lors d'une visite à Montpellier de Louis XIII, demande la démolition du château. Elle est effective en 1633. Seule une tour massive servant de clocher garde l'emplacement de la forteresse. Désormais les châtelains occupent paisiblement leur grande maison seigneuriale dans la rue de la Font Sucrée.

Dès 1640 et durant un siècle et demi la famille des princes de Condé de Conti jouissent de notre châtellenie. Après avoir été nommé par Louis XIII gouverneur du Languedoc, le Comte de Provence frère de Louis XVI achète celle-ci. La Révolution le dépossède 5 ans après. La providence le dédommage : il deviendra le roi Louis XVIII.

Après 4 Révolutions, 2 Empires, le régime Républicain est instauré en 1875.
1835 : création de la Font Sucrée
1866 : avis favorable pour l'exécution du chemin de fer
1895 : la vigne est détruite par le phylloxéra
1901 : construction de la Mairie
1907 : syndicalisme agricole, révolte des vignerons soutenu par les soldats du 17ème R.I.
1930 : inauguration du pont suspendu

 

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PATRIMOINE
LE SARCOPHAGE
Fragment de sarcophage romain datant du 1er siècle après J.C qui représente un banquet funéraire retrouvé dans le dallage de l'église. On peut le découvrir sur la façade d'une maison, place du Marché.
LE VILLAGE
Cessenon appelé dans les actes du Cartulaire Cecenno, Ceceno, Cenceno, Cesseno n'apparaît que dans la seconde moitié du Xème siècle.

LE CHÂTEAU
Garsinde, veuve du Comte Pons de Toulouse donne en 972 à l'Abbaye de Saint-Pons de Thomières le château de Cessenon avec plusieurs églises. Mais elle réserve la jouissance du château à la Vicomtesse de Narbonne, Adélaïde, et à ses fils.
Il ne reste aujourd'hui que des vestiges de remparts et le donjon.

LE DONJON
Debout sur son socle rocheux, calé à l'arrière du système défensif, le donjon indique l'emplacement de l'ancienne forteresse.De plan quadrangulaire, d'une hauteur de 13 mètres, on entre dans la tour par une porte romane. L'horloge de la Tour sera installée au milieu du XVIIème siècle. A l'intérieur, trois magnifiques cloches en fonte appelées Marie-Rose, Radegonde et Pierre qui tour à tour encore aujourd'hui sonnent nos tristesses et nos joies sur trois notes : do, si, la.
LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE LA BARTHE OU LA CAPELANE
Ancienne chapelle castrale dédiée à Notre-Dame de la Barthe, elle était attenante aux murs d'enceinte du château.
LA CHAPELLE SAINT-ROCH
Un compoix (ancien cadastre) la mentionne en 1560.
Saint-Roch (Montpeller vers 1295-id v. 1327) sera invoqué contre la peste et les maladies contagieuses et son culte se développera à partir du XVème siècle.
LA CAPELETTE
C'est ainsi qu'on a toujours appelé le minuscule bâtiment couvert de ciment qui se trouvait à l'entrée de Cessenon. Bien malin celui qui aurait pu reconnaître un édifice religieux dans l'espèce de blockhaus qui avait longtemps servi de baraque de cantonnier. Après avoir dégagé le site, des travaux de restauration ont eu lieu, ainsi Sainte Anne puisque c'est le nom de la Capelette a retrouvé sa physionomie d'édifice religieux.
L'EGLISE SAINT-PIERRE DE LA SALLE
Construite probablement sur un mausolé gallo-romaine du Ier ou du IIème siècle après JC, l'église n'était qu'une modeste chapelle dans les premiers temps du christianisme. En 1299, le roi accorda aux consuls le champs et la place dit de la Sale afin d'agrandir l'église à condition que celle-ci soit rattachée aux murs de la ville. Cette véritable forteresse fut construite début XIVème siècle, et assurait la protection de la cité. On peut admirer l'ogive romane et sa belle porte en bois massif qui la ferme et dont la ferrure du verrou est un gorgerin d'armure. A l'intérieur, on peut contempler le très grand retable à colonnes du XVIIème siècle provenant de la cathédrale de Saint-Pons, des fresques du XVème siècle, une chaire byzantine classée et un magnifique tableau du XIVème siècle représentant la crucifixion. Elle est appellée aujourd'hui "Saint-Pierre et Saint-Paul".
LA FONTAINE SUCREE
L'eau qui y coule est riche en calcaire et non potable mais cela n'a pas empêché les Cessennonais de s'y raffraîchir. Même pendant la sécheresse le débit de l'eau de la fontaine reste important. Sa construction résulte d'un délibération du conseil municipal en 1835.
LA FON DE LA GLEYSE OU FONTAINE DU PLO
Située hors les murs en contrebas du Portalet, elle est déjà mentionnée en 1555. La ville possédait une autre fontaine, la Fontaine de la porte Fongaubert.
LE PONT SUSPENDU ET LE PONT DE REALS
Le premier permet la traversée de l'Orb et fut construit en 1931 (portée de 113 mètres pour une largeur de tablier de 6,80 mètres).
Le second construit en 1893, posséde cinq voûtes de 13 mètres rive gauche de l'Orb et une de 13 mètres rive droite reliées par un arc métallique de 50 mètres.
 
LA MAIRIE
Située sur le plan Jean Moulin vit la fin de sa construction en 1903.
COUMIAC
A la D136, prendre à gauche sur 150 mètres environ et descendre à droite jusqu'à Coumiac. Une ancienne carrière calcaire de "marbre griotte" exploitée dans les années 1950 est visible sur le site de Coumiac récemment classé "Réserve Naturelle Volontaire". [En savoir plus ... cliquer ici]
LA GLACIERE
Cette construction insolite qui a des allures de four à chaux, était fermé par une voûte et si on vous dit que l'endroit s'appelle la glacière vous allez tout de suite comprendre quelle était sa fonction. Le bâtiment servait à conserver pour l'été de la glace qu'on y entreposait en hiver.
LA MAISON MEDIEVALE
Sise sur l'avenue Raoul Bayou, cette petite maison médiévale à colombages sur 3 niveaux offre aux amateurs de vieilles pierres une disposition architecturale extrêmement rare dans la région, grâce à un encorbellement sur la rue. Cette maison du XIVè siècle, récemment restaurée est devenue une magnifique galerie d'art.

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